Célèbre, sensationnelle, surprenante, immense. Autant de qualificatifs qui pourraient décrire New York, la ville qui ne dort jamais. New York, j’y suis allée pour la première fois en ce beau mois de février 2023. Habitant à Montréal, il est facile de s’y rendre juste pour un week-end sans souffrir des affres du décalage horaire. En provenance de France, prévoir plus longtemps est une bien belle idée !
Cet article sera probablement long alors je vais tenter de blablater le moins possible (je ne promets rien) et de vous relater le plus fidèlement possible mon aventure dans cette cité fantastique.
A la fin de cet article, je mettrai quelques trucs et astuces qui pourraient aider (choses que j’aurais bien aimé comprendre avant mon séjour) comme naviguer facilement dans les transports depuis l’aéroport, comment utiliser le métro, et j’aborderai quelques sujets comme la sécurité, le coût de certaines choses etc.
C’est parti, je vous embarque pour 4 jours à travers New York City !
Avec M. Loukoum, nous sommes arrivés en ville un jeudi soir après un vol annulé et un autre affreusement retardé (mais un peu compensé par un surclassement). Nous avons juste eu le temps de prendre le dernier bus à Newark Liberty airport pour rejoindre notre hôtel près de Times Square. Je recommande particulièrement cette zone pour y séjourner – certaines rues sont cracra mais elle est bien desservie par les transports principaux (avec la Port Authority Bus Terminal – gare routière) tout proche et des lignes de métro qui vous emmèneront directement dans d’autres endroits d’intérêt en ville. Times Square est également proche de certains quartiers à pied comme Chelsea, Midtown, Central Park etc. Pratique donc.
Bref, après une longue soirée et une courte nuit, nous étions prêts à conquérir New York !
Jour 1 : Times Square, Central Park et Midtown
Le vendredi matin, chaussés de nos plus élégants et confortables souliers de randonnée, nous sommes partis vers Central Park en passant par Times Square.
Times Square c’est LE cœur du quartier des théâtres (Theater district) qui porte bien son nom car vous y trouverez un vaste choix de salles de spectacles (si jamais vous avez du temps et de l’argent à tuer un soir). Nous y passons lentement, assaillis par la foule omniprésente peu importe l’heure du jour (et de la nuit) et par la publicité. C’est ici que vous trouverez les plus grands panneaux publicitaires de la ville faisant parfois (souvent) la taille complète des immeubles jalonnant le quartier.
A quelques rues de là (blocks en jargon anglophone), nous arrivons à Central Park (environ 15-20 minutes à pied depuis Times Square selon votre rythme) pour une balade sous le soleil d’hiver (qui me donnera plus tard un superbe coup de soleil sur le front – chic des pieds à la tête). Le parc est tellement immense qu’il est compliqué de le faire dans son intégralité lorsque le temps est limité – on pourrait y passer une journée entière, voire plus si l’on inclut les musées le côtoyant (comme le Guggenheim, le Museum d’histoire naturelle, le MET…). Nous allons jusqu’au Belvedere castle, un point de vue aux allures de petit château écossais puis bifurquons vers la 5e avenue – 5th avenue (à droite du parc sur une carte de la ville) avant le grand réservoir Jacqueline Kennedy Onassis. Point de balade en tuk-tuk (une arnaque très onéreuse) ni de tour en calèche pour nous (certains chevaux faisaient de la peine à voir), juste nos pieds et c’était parfait.
Nous tombons sur le Metropolitan Museum of Art (MET) que nous visiterons une prochaine fois car il prendrait facilement une journée entière lui aussi. Nous nous contentons de nous emparer de hot-dogs à l’un des nombreux camions fumants (d’odeur de viande et de gasoil) que vous trouverez partout en ville dans les coins les plus fréquentés. Victuailles en mains, nous nous posons sur les marches du MET, tels des héros glamour de séries TV. Sauf que contrairement à Blair Waldorf ou Serena Van der Woodsen, je ne porte pas de Chanel mais du Decathlon, chacun sa griffe.
Descendons ensuite la 5e avenue et ses boutiques rutilantes où Blair et Serena trouvent sûrement leur bonheur habituellement. Ce sont de grandes marques de luxe qui encadrent la rue pendant plusieurs centaines de mètres. Nous passons devant la Trump Tower, étonnamment discrète avec ses lettres en or (je m’attendais honnêtement à voir écrit son nom beaucoup plus gros) et sa façade sombre. Plus bas, nous arrivons à la cathédrale St Patrick où nous nous arrêtons pour écouter un morceau d’orgue tonitruant.
En face, le Rockefeller Center et son Top of the Rock (où nous avons des billets datés) nous attendent pour la suite de la balade.
A cette période de l’année, il n’y a pas foule au portillon donc même sans billets nous aurions pu entrer rapidement. En pleine saison, acheter ses billets en avance est préférable surtout que l’on peut les changer pour une autre heure ou un autre jour au besoin (en ne s’y prenant pas à la dernière minute non plus). Et c’est parti pour une montée au 70ème étage ! Attention au vertige et aux malaises possibles dans les ascenseurs qui, heureusement, grimpent très vite au sommet. Une trentaine de secondes peut-être ?
En tout cas, plusieurs mezzanines sont ouvertes au public avec une vue 360 sur la ville et alentours. C’est une vue battue par les vents tout à fait impressionnante. J’avais envie de pouvoir admirer l’Empire State Building plutôt que d’y monter et je ne regrette pas mon choix. Pour plus vertigineux (et original), le Summit One Vanderbilt propose également un point de vue sur New York – à tester une prochaine fois (si j’arrive à convaincre M. Loukoum).
Pour se remettre du vertige, M. Loukoum fait une pause donut (moi aussi d’ailleurs) devant des patineurs. C’était d’ailleurs curieux de se poser près de la patinoire du Rockefeller Center alors qu’il faisait un temps de printemps ce jour-là. Venant tout droit du Canada, on se serait crus en été (c’est à peine exagéré n’est-ce pas).
C’est reparti pour la suite de la 5e avenue vers le sud de Manhattan. Les pieds commencent à chauffer alors que nous atteignons la New York Public library et ses salles de lecture boisées (mais pas toutes accessibles car réservées au silence et à la lecture). A quelques petits blocks de là se trouve Grand Central, cette gare à la voûte magnifiquement turquoise représentant les constellations, ainsi que le Chrysler building qui commence à refléter les rayons du soleil couchant.
C’est à peu près à ce moment-là que nous décidons de couper le programme de la journée car trop mal aux pieds. Nous décidons de regagner l’hôtel (toujours à pied) en passant par Bryant park et son village d’hiver, ses food stands et sa patinoire. C’est à peu près tout de notable que nous ferons de notre soirée (après avoir attrapé un dîner sur la route – les possibilités de restauration sont vraiment hallucinantes, vous verrez).
Jour 2 : Downtown, Staten Island ferry et Brooklyn
Une fois prêts et apprêtés en ce matin de jour 2, nous nous dirigeons vers le métro le plus proche direction le sud de Manhattan. Next stop : City hall avec un petit détour par… le City hall, l’Hôtel de Ville de New York, qui est très honnêtement moins clinquant que ce que j’avais en tête. C’est un bâtiment sobre (selon les critères nord-américains) et bas. Vraiment bas, si bien que les gratte-ciels alentour semblent l’aplatir.
A quelques encablures du City hall se trouvent trois points d’intérêt majeur : l’Oculus, le One World et le mémorial du 11 septembre.
L’Oculus est une gare à l’aspect de hérisson albinos qui a coûté récemment 4 milliards de dollars au contribuable américain. Signée Santiago Calatrava (architecte pas vraiment connu pour l’avarice de ses projets), la gare est encore plus impressionnante vue de l’intérieur avec ses pics blancs et ses ramifications qui partent dans le sous-sol new-yorkais. En en suivant une, nous sortons plus loin dans le quartier, sous l’une des tours du World Trade Center.
Nous arrivons tout près du mémorial du 11 septembre. Les deux immenses carrés creusés dans le sol forment à eux deux un endroit paisible, fait pour le recueillement et le souvenir. Le quartier est bouclé de voitures de police (l’attentat il y a plus de vingt ans hante encore les rues et les mémoires de cette partie de la ville). C’est un endroit très émouvant où l’on se promène dans un quasi silence brisé par moments par des touristes indélicats qui se prennent en selfie, tout sourire, devant les trous béants. La place est gardée par le One World, plus haute tour du monde occidental au sommet duquel se trouve un observatoire (à plus de 100 étages, accrochez-vous bien).
Toujours sous un soleil d’hiver, nous nous mettons en route pour plus au sud, vers le Stock Exchange, la bourse new-yorkaise. Devant la bâtisse, la Fearless girl (littéralement fille sans peur) lui fait front, statue de bronze de petite fille qui semble défier l’édifice. J’ai cru lire que la statue est censée être enlevée car la licence en lien avec son exposition arrive à sa fin. A suivre.
Alors que Battery park, situé à la pointe sud de Manhattan, se fait apercevoir, nous passons devant une queue de touristes en attente de caresser les testicules d’un taureau. Oui oui, la statue du Charging bull (Taureau de Wall Street) est très prisée par ceux et celles qui rêvent de fortune. J’ai personnellement juste pris une photo (pas facile avec la nuée de personnes qui vous bousculent pour avoir la leur) et continué mon chemin.
Battery park est enfin en vue avec ses embarcadères pour Ellis island et la Statue de la Liberté. Pas de visite de l’île historique pour nous, mais nous souhaitions quand même la voir depuis l’eau. Pour cela, direction le Staten Island ferry qui relie gratuitement Manhattan à Staten Island en une vingtaine de minutes. C’est une balade agréable à faire pour reposer les pieds et admirer la Statue de la Liberté, de loin certes. Selon le ferry en circulation, vous aurez la possibilité (ou non) de sortir sur le pont pour admirer la vue. Accompagnés de garde-côtes armés jusqu’aux dents, nous accostons ensuite à Staten Island (l’un des cinq boroughs de New York en dehors de Manhattan, de Brooklyn, du Queens et du Bronx). Par ici, pas grand chose à voir pour être honnête (enfin, nous n’avons pas cherché d’activités à faire dans le coin, nuance), si ce n’est les magasins Empire Outlets situés à droite en sortant du ferry. Pour faire les boutiques (à coût réduit parait-il mais nous n’avons pas vraiment vu la différence de prix avec ce qui se fait déjà au Canada) et/ou pour profiter de la vue au loin sur Manhattan.
Arrêt lunch primordial : le Shake Shack des Empire Outlets. Cette chaîne de fast-food se trouve partout en ville, il y en a à tous les coins de rue (enfin presque). Que serait un voyage aux Etats-Unis sans un arrêt fast-food n’est-ce pas ? C’est plutôt bon mais pas incroyable non plus on s’entend (sans doute que la hype autour de cette chaîne ternit un peu le goût des burgers).
Retour ensuite vers le ferry pour regagner Manhattan. Je le répète : le ferry de Staten Island est gratuit donc pas besoin de se procurer des billets où que ce soit – filez directement aux portes d’embarcadère sans écouter les bonimenteurs qui tenteront de vous vendre des billets à coup réduit (pratique qui est surtout en vigueur côté Manhattan).
Une fois Manhattan rejointe, nous nous dépêchons de longer l’East River pour dénicher un autre ferry, plus petit et payant cette fois-ci (départ depuis le Pier 11). Les petits bateaux de New York City Ferry vous emmèneront par delà les eaux pour 4$US par personne (tarif en vigueur en février 2023). Nous prenons donc une navette qui nous emmène en cinq minutes de trajet cahotant à Brooklyn, dans le quartier hipster de DUMBO (acronyme de Down Under the Manhattan Bridge Overpass). C’est plutôt rigolo à faire (en particulier avec des enfants) et c’est une bonne alternative à la traversée à pied du Brooklyn Bridge si vous avez, comme nous, trop mal aux pieds. Le trajet ne se limite d’ailleurs pas à DUMBO et de nombreux autres endroits au bord de l’eau sont desservis.
Une fois à DUMBO, nous nous promenons le long de l’eau entre le Brooklyn Bridge et le Manhattan Bridge, c’est vraiment sympa et le côté industriel-chic du coin donne un certain charme. Pour une pause goûter (et pipi), le Time Out market propose de bonnes options. J’y ai goûté un cheesecake pas ouf mais j’étais contente de pouvoir quand même déguster ce mets lors de mon séjour (même si c’est pas ouf). Les donuts de Dough (à l’intérieur du Time Out) sont, eux, bien meilleurs.
A quelques pas, vous trouverez la fameuse vue sur le pont de Manhattan qui fait rêver n’importe quel apprenti influenceur et/ou photographe. N’étant ni l’un ni l’autre, j’avoue tout de même que la vue est sympa (vue située depuis la Washington Street, juste à côté du Manhattan Bridge).
Comme nous étions déjà bien avancés dans l’après-midi, nous sommes allés poser nos séants sur un des nombreux bancs du Brooklyn Bridge park d’où nous avons une superbe vue sur la skyline de Manhattan (et tout au loin, sur la Statue de la Liberté), avec en prime un joli coucher de soleil. Quand la nuit tombe, nous retournons vers le métro High Street (environ 10 minutes à pied au parc) pour notre hôtel.
Plus tard dans la soirée, nous irons explorer Times Square et ses immenses panneaux publicitaires de nuit.
Jour 3 : New York City Fire Museum, SoHo, Greenwich village & Flatiron
Le troisième jour s’est fait à un rythme moins effréné, nous avons fait moins de choses mais tout aussi qualitatives.
Le matin, nous avons pris le métro pour nous rendre à la lisière de SoHo (littéralement au sud de Houston Street, South of Houston Street), au New York City Fire Museum, un petit musée niché dans une ancienne caserne de pompiers datant de 1904. Le musée est assez petit mais il permet de se faire une bonne idée de l’histoire des pompiers aux Etats-Unis et à New York en particulier. Une petite pièce est dédiée aux pompiers morts durant le 11 septembre. Une visite sympathique à faire si vous êtes dans le coin.
Ensuite, après avoir fait le plein de pansements anti-ampoules, nous marchons vers SoHo, quartier connu pour ses immeubles bas, ses escaliers de secours et ses boutiques de créateurs chics. Se balader ici est une immersion au cœur du monde bobo (et huppé) de la ville. Je me suis sentie de plus en plus pauvre à mesure que je passais devant les boutiques de luxe. Alors pour me consoler, nous nous sommes repliés dans NoHo, autre ramification branchée du secteur où se trouve un des magasins de la fameuse chaîne de boulangerie Levain. Honnêtement, leurs pains, brioches et (surtout) cookies valent le détour.
Le chemin nous guide encore plus au nord, vers Greenwich village où nous passons par le Washington Square park, réputé pour son arche qui apparaît souvent dans la série Friends (et ses vendeurs de joints tous les 10 mètres). Les bâtiments de la New York University entourent le parc, on se croirait presque (je dis bien presque en ayant un peu d’imagination) à Montmartre pour certaines portions.
Avant d’atteindre Union Square plus au nord encore, nous faisons une pause café et une excursion en librairie. La librairie Strand Bookstore (828 Broadway) vaut franchement le coup d’œil. Même pour celles et ceux qui n’apprécieraient pas autant la lecture que moi, il est possible de s’y procurer des souvenirs sympas et l’ambiance y est plutôt charmante. Et oui, j’ai acheté des livres.
Juste à deux pas se trouve Union Square, qui n’a, pour être honnête, pas grand chose d’original à mon souvenir. Sur l’un des côtés de la place, se dresse un Whole foods – une chaîne de supermarchés qui propose de bonnes options pour le déjeuner (avec un genre de cantine au dernier étage). Ces magasins sont une bonne alternative pour manger correctement sans se ruiner.
Après une pause lunch, nous remontons Park avenue et bifurquons vers le Flatiron building (immeuble en forme de “fer à repasser”) – malheureusement tout bardé d’échafaudages lors de notre passage. Je tenais à y passer car il a fait partie de mon programme d’architecture lorsque j’étais au lycée. C’était l’instant nostalgie de l’après-midi ! Caché dans une rue derrière, nous avons fait un arrêt à la boutique Harry Potter (935 Broadway) pour prendre un bain de foule (on adore).
Dernière étape avant de rentrer se reposer à l’hôtel : l’Empire State building que nous avions seulement aperçu depuis le Top of the Rock deux jours auparavant.
Le soir, j’avais réservé une table chez Carmine’s à Times Square. Soir de Superbowl oblige, un écran diffuse au restaurant le match (quelques images vues entre 5000 pages de publicité). J’avais lu de bons avis sur ce restaurant (sur des blogs et dans le Routard) mais j’ai été super déçue. Sans doute l’attente était trop haute pour ce restaurant. Le principe est sympa : ils servent des grandes portions de cuisine italienne à partager. Peut-être que notre plat n’était pas le meilleur (c’était basiquement des pâtes industrielles à la tomate), mais bon, ce n’était pas une réussite, dommage pour notre dernier soir en ville.
Jour 4 : Intrepid Sea, Air & Space Museum & retour à Montréal
Last but not least, le musée Intrepid (Intrepid Sea, Air and Space museum) ! Ce grand musée à ciel ouvert (partiellement du moins) est basé sur l’une des jetées qui s’avance dans l’Hudson et se compose de plusieurs parties : l’ancien porte-avions Intrepid entièrement aménagé en musée, un ancien Concorde (dont on peut visiter le cockpit et la cabine première classe pour un extra), un ancien sous-marin, des avions de chasse et un pavillon dédié à l’espace avec en guest star permanente la navette Enterprise donnée au musée par la NASA. Le musée est immense et nous a pris un bon 5h (pause lunch sur place incluse) pour tout faire.
Nous récupérons ensuite nos bagages à l’hôtel et bye bye Manhattan, nous prenons les transports en commun jusqu’à La Guardia (j’explique le trajet dans la section Transports plus bas) où je trouve un comptoir de la fameuse chaîne Junior’s qui vend (apparemment) les meilleurs cheesecakes de New York. En mangeant ma part, j’en conclue que c’est pas mal mais décide finalement que le cheesecake n’est vraiment pas mon dessert favori (mais si vous aimez le cheesecake, alors foncez chez Junior’s que vous trouverez aussi en centre ville). Sur cette note extraordinairement positive, je vous laisse et vous dis à une prochaine fois, à New York ou ailleurs.
Mes envies pour une prochaine fois
Par où commencer ! Nous n’avons pas fait de gros musées mais nous nous les gardons pour une prochaine fois où nous essaierons de rester plus longtemps. J’aimerais beaucoup visiter le Metropolitan Museum of Art (à mon avis, il faudrait prévoir au moins une demi-journée sur place pour voir la base) ainsi que le Museum of Natural History. L’un et l’autre sont à côté de Central Park.
J’aimerais beaucoup explorer Chelsea (à l’ouest de Manhattan) avec son marché, la High line et plus bas, le Meatpacking district.
Un de mes collègues m’a répété plusieurs fois d’aller dans une Magnolia bakery, leur banana pudding “c’est la vie” selon lui. Alors je tenterai 😉
Pourquoi pas également aller voir le New York Botanical Garden dans le Bronx et retourner à Brooklyn vers Prospect Park et le Brooklyn Botanic Garden ? Bref, les opportunités sont multiples alors nous ne manquerons pas de choix pour la prochaine fois !
Transports
Les transports en commun sont abordables (2,75-3$US le trajet en métro/bus) et il est plus économique de rallier les aéroports en transports plutôt qu’en taxi (environ 115$US pour Newark et 75$US pour La Guardia).
Pour rejoindre ou se rendre depuis Newark Liberty Airport, plusieurs options de transport en commun s’offrent à vous. De mon côté, j’avais choisi le bus 107 qui relie l’aéroport au Port Authority Bus Terminal, juste à côté de Times Square. Attention, cette ligne n’opère qu’en semaine mais d’autres lignes de bus et trains sont disponibles. La page Transportation de l’aéroport explique mieux que moi. Pour l’achat de vos tickets, vous pouvez passer directement par l’application de la société des transports du New Jersey (New Jersey transit).
Pour rejoindre ou venir depuis La Guardia, c’est plus simple. Nous avons pris le métro E (direction uptown) jusqu’à Jackson Heights-Roosevelt avenue. Ensuite la navette du Q70 offre des navettes gratuites jusqu’à (ou depuis) La Guardia.
Et enfin, c’est encore plus simple pour l’aéroport John F. Kennedy car une ligne de métro directe le relie depuis Manhattan (ligne A).
Le métro sera votre meilleur ami pour atteindre des quartiers éloignés de votre logement. Il est plutôt simple d’utilisation : pour passer les tourniquets, pas forcément besoin d’une carte de transports ou d’un ticket, vous pouvez simplement taper votre carte bleue sur la borne. Pour aller vers le nord de Manhattan, le Bronx, le Queens, dirigez-vous vers les métros qui vont uptown. Pour le sud de Manhattan, certaines parties de Brooklyn, ce sera downtown.
Certaines lignes de métros partagent les quais des stations donc faites bien attention à la direction et au nom/numéro du métro qui entre en gare. Attention également à certaines lignes express qui ne marquent pas tous les arrêts. Pour me repérer, j’ai beaucoup utilisé les applications Citymapper et Apple plans (vous aurez du wi-fi gratuit dans chaque station de métro au besoin).
- Plan du métro en PDF : New York City Subway
Le ferry reste également une option originale et pratique pour se déplacer. Le Staten Island ferry est gratuit – vous pouvez embarquer depuis Manhattan au Whitehall Terminal situé au sud du quartier.
Les New York City ferry sont eux payants et proposent des trajets entre les différents quartiers de la ville. Ils sont parfois plus rapides que le métro si vous tombez aux bonnes heures de départ (car oui, les départs en ferry sont beaucoup moins fréquents que ceux des métros).
- Site du Staten Island ferry https://www.siferry.com/
- Site des New York City ferry https://www.ferry.nyc/routes-and-schedules/
Coût du séjour
Février n’est pas la saison la plus achalandée de l’année donc les prix étaient plutôt raisonnables pour le quartier. Pour l’hôtel, nous avons payé environ 605$US pour 4 nuits (lit double) avec petit-déjeuner inclus (soit environ 140€ ou 205$ canadiens par nuit). Il faudra compter plus pour la haute saison ou alors viser un emplacement moins central.
Côté billets d’avion, là encore les prix étaient intéressants : environ 250$ canadiens par personne depuis Montréal (soit environ 175€). Depuis la France, Belgique ou Suisse, il faudra compter le double, voire plus s’il s’agit de la haute saison.
Pour tout ce qui est nourriture, restaurants etc, les coûts sont assez similaires à ceux que nous avons à Montréal (qui est une ville chère – globalement plus chère que Paris par exemple). Pour du fast-food, on tournera autour de 15-20$US par personne (taxes et pourboires inclus). Pour un restaurant, comptez à partir de 18-20$US (16-20€) le plat (voire beaucoup plus, taxes et pourboires en sus) si vous visez un minimum de qualité.
Les musées et la culture sont plutôt chers en Amérique du Nord. Pour les activités que nous avons choisies, en voici le prix en dollars américains (avant taxes):
- Top of the Rock : 40$ par personne (ajouter 10$ si à l’heure du coucher de soleil). Tous les points de vue (comme l’Empire State building ou le Summit Vanderbilt) sont dans ces ordres de prix
- NYC Fire museum : 10$ (petit musée peu fréquenté donc forcément moins cher que les mastodontes comme le MET ou le Moma)
- Intrepid : 36$ par personne + 9$ de “add-on” pour l’expérience Concorde (toutes les options seront en sus)
Bon à savoir
- Le cannabis est légal dans l’État de New York donc ne vous étonnez pas si vous remarquez cette senteur dans les rues de la ville. De même, vous croiserez peut-être des personnes qui en vendent ouvertement dans les lieux publics sans qu’elles soient interpellées (même si c’est probablement illégal). Attention aussi, comme la cigarette, il est interdit de fumer dans certains endroits (notamment dans beaucoup de zones piétonnes même si elles sont en plein air) et vous pourriez recevoir des contraventions pour cela. Notez que les cigarettes électroniques sont considérées comme des cigarettes et les mêmes interdictions s’appliquent.
- Sur toutes vos dépenses, il faudra ajouter environ 9% de taxes sur le prix affiché. Le taux varie selon les états américains. Pensez à ajouter un pourboire au restaurant (entre 15 et 25%) au risque de passer pour un rat.
- L’eau du robinet est potable à New York et de nombreuses fontaines sont disponibles un peu partout dans la ville.
- En termes de sécurité, New York est une ville plutôt sécuritaire. Il faut simplement s’armer de bon sens, elle reste une grande ville avec son lot de pickpockets, attrape-touristes en tout genre. Faire plus attention la nuit dans certains quartiers (comme dans toute grande ville).
- Vous trouverez du wi-fi gratuit un peu partout en ville comme dans les stations de métro, les musées etc. Nous avions tout de même prévu un forfait avec de la donnée comme notre forfait de base ne couvrait pas les Etats-Unis et je dois avouer que ça nous a bien servi !
- Pour nos dépenses sur place, nous avons uniquement utilisé notre carte bancaire (une Revolut qui nous permettait de dépenser sans frais). Nous n’avons pas eu à retirer d’argent liquide car tous les commerces (sauf rare exception) prennent la carte. C’est l’avantage de voyager dans une grande ville.
- Si vous achetez de l’alcool, ne vous étonnez pas si on vous demande une pièce d’identité pour vérifier votre âge (il est légal de consommer de l’alcool à partir de 21 ans), et ce même si vous avez des cheveux bien grisonnants !