Le week-end dernier, nous sommes sortis de la ville pour aller explorer les Cantons de l’Est. Du moins, une toute petite partie. Lors d’un samedi particulièrement enneigé, nous prenons la route vers Magog, une petite ville en bord de lac située non loin du Mont-Orford. Le temps de faire escale pour une poutine et une bière locale – la base.
Le samedi a été plutôt chill. C’est le dimanche que nous avons attaqué les sentiers de randonnée du Mont-Orford.
Le Mont-Orford
Le Mont-Orford est un complexe de ski en hiver et un immense parc national durant toute l’année. Il appartient au réseau de la Sépaq, de même que le parc national d’Oka visité il y a quelques semaines. Comme pour Oka, il faut s’acquitter d’un droit d’entrée de 9$ par adulte (plus si vous prévoyez de louer du matériel).
Le parc a une superficie de 59.5 km2 et est parcouru de collines, lacs, forêts. Un paradis des amoureux de la nature. Il est recouvert à 75% d’érablières – ça doit être vraiment impressionnant en automne (note à moi-même – y retourner durant l’été indien).
Pour continuer la petite histoire du parc, il a été fondé en 1938 et acquiert des km2 supplémentaires au fil des ans, notamment pour protéger la richesse écologique du coin (des cerfs de Virginie, des oiseaux et d’autres nombreuses espèces dont certaines en péril).
Le parc et les pistes de ski sont localisés à environ 1h30 de Montréal (quand ça roule et que les routes ne sont pas bouchées par le passage des déneigeuses) donc pour une grosse journée ou un week-end, c’est parfait.
Randonnée sur neige
Honnêtement, l’offre d’activités au Mont-Orford est vraiment riche. Fatbikes, raquettes, skis… tout est en location dans un chalet près d’un lac. Il faut juste arriver à trouver une place de stationnement avant (croisez les doigts et comptez sur la chance – arrivez tôt surtout).
Le Mont-Orford c’est environ 50 km de sentiers balisés – soit environ 15 sentiers de difficulté et de durée variables. Avec M. Loukoum, nous partons sur un circuit plutôt court (3.5km) et avec peu de dénivelé portant le doux nom de “Sittelle”. Avec des pauses photos toutes les 2 minutes, on termine la boucle en environ 2h. Et en dehors de la foule autour du parking et du chalet, nous sommes quasiment seuls sur le sentier.
Nous croisons des gens par-ci par-là mais la foule est plutôt bien répartie entre tous les sentiers et toutes les activités. Nous croisons notamment des gens pile à un moment où je me suis (involontairement) étalée par terre. Un vrai moment de bonheur.
Et en dehors des humains, nous croisons quelques cerfs de Virginie. Il faut avoir de bons yeux en revanche. C’est M. Loukoum qui me les a montrés à travers les bois. Je serais sûrement passée complètement à côté sinon.
Ce fut une balade très sympathique, à l’écart des foules, des bruits de la ville. J’aimerais y retourner en été ou à l’automne pour essayer d’autres sentiers, notamment un qui aurait vue sur un des lacs du parc.