Dans la nuit de samedi à dimanche dernier (26-27 février) a eu lieu la Nuit blanche à Montréal. Plusieurs activités, pour une grande partie gratuite, se déroulaient dans les quartiers centraux de la ville (en grande partie aussi).
Plusieurs musées et activités extérieures étaient donc accessibles gratuitement. Je vous raconte ?
L’exposition Place au cirque ! au musée de Pointe-à-Callière
J’avais particulièrement apprécié le musée de Pointe-à-Callière lors de mon dernier passage à Montréal en 2017. Celui-ci aborde principalement des thématiques archéologiques et historiques en lien avec Montréal et le Québec. Le site du musée explique que c’est l’un des musées historiques les plus visités de Montréal.
A l’occasion de la Nuit blanche, les expositions temporaires étaient gratuites, dont Place au cirque !, disponible à la visite jusqu’au 6 mars prochain (j’ai donc un peu rushé pour finir cet article afin de pouvoir le proposer avant la fin de l’exposition).
Les expositions temporaires étaient donc accessibles gratuitement durant la soirée du samedi 26 février, entre 20h et minuit. J’y suis arrivée vers 21h et la foule était au rendez-vous. Il a fallu attendre environ 30-40 minutes (c’est pas si pire) pour pouvoir commencer la visite de l’exposition. A noter que le passeport vaccinal n’était pas demandé ce soir-là (et je n’ai pas d’explication).
L’exposition retrace donc l’histoire et la place du cirque au Québec et au Canada en général. On comprend au fil de l’exposition comment et pourquoi le cirque s’est développé dans la région. Le cirque occupe une place relativement importante dans la culture québécoise – certains cirques québécois contemporains sont parmi les meilleurs au monde (coucou le Cirque du Soleil!). Les Québécois en général sont très bons en spectacle vivant, et déambuler dans les allées du musée m’a donné envie d’aller voir un spectacle de cirque.
L’exposition occupe deux espaces plutôt bien scénographiés. Tout est coloré et agréable à regarder. J’ai découvert les origines du cirque au Canada qui ont puisé une partie de leur inspiration en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. J’ai pu observer de très beaux costumes et les décors étaient vraiment bien pensés. Après, j’ai été contente de ne pas avoir à payer mon entrée, je pense que je serai restée sur ma faim.
J’ai passé environ 30 minutes au musée à découvrir cette exposition. Puis, M.Loukoum et moi-même nous sommes dirigés vers le centre ville où se déroulaient d’autres activités nocturnes.
Montréal en lumière
Dans le centre-ville, autour de la Place des Arts, s’était installé Montréal en lumière – un festival d’hiver alliant sentiers de patins, installations lumineuses, projections etc… (à découvrir gratuitement jusqu’au 5 mars). Au programme pour nous : œuvres d’art lumineuses, sabliers, grande roue (qui grinçait de fou donc pas de balade pour moi)… L’espace autour de la Place des Arts était bon-dé.
En dehors des installations lumineuses réparties un peu partout dans le quartier, d’autres offres étaient proposées : une piste de patins à glace fraîchement ouverte où l’on pouvait flâner au rythme de sons électroniques, des spectacles de patins (je n’ai rien vu, ma petite taille ne m’a pas permis de voir la patinoire)…
En théorie aussi, des espaces de restauration, mais ceux-ci ont été épuisés assez rapidement. Un stand de bière est resté fermé, les fameuses Queues de castor ont fermé tôt et le stand de la SAQ (censé être le plus gros fournisseur de boisson du Québec) était déjà en rupture d’alcool dès notre arrivée vers 22h30. Et comme les bars ne rouvraient qu’au 28 février, tout était fermé autour.
Nous avons donc profité un peu des installations et avons erré pendant de nombreuses dizaines de minutes pour enfin trouver un lieu glauque où se restaurer. La nuit blanche s’est vite achevée pour nous – à minuit et quelques à peine.
Finalement, la nuit blanche portait mal son nom : la plupart des activités du centre se sont terminées à 1h grand maximum. Même le métro, censé être gratuit et rouler toute la nuit cette nuit-là, n’a pas tenu ses promesses. Nous avons pris un des derniers (et j’ai payé mes billets à la sueur de mon front) vers 1h15 du matin.
En bref, une soirée qui débutait bien mais qui a failli à ses promesses. La fin était plutôt décevante, je m’attendais à plus d’offres cette nuit-là. Peut-être que la situation sanitaire a mis des bâtons dans les roues des organisateurs cette année-là. Je reviendrai l’an prochain, peut-être que la Nuit blanche de 2023 sera une véritable nuit blanche cette fois-ci.